La Russie

• 31/05
• 245 Kms / 3591
• Départ matinal, nous approchons de la frontière avec une certaine appréhension, comme nous n'avons droit qu'à 2 litres d'alcool par personne, nous déposons dans un arrêt de bus 1 litre et demi de vin. Arrivée à Narva, la ville frontière, à 10 heures 15,
• Procédure à suivre pour le passage de la frontière :

1. A l'entrée de Narva suivre "Toll in transit" au feu à droite.
2. Pénétrer dans un vaste parking sur la gauche indiqué "Border waiting area" C.omme nous sommes samedi il y a peu de monde.
3. Au premier bureau le conducteur présente passeport et carte grise + paiement de 1,30 euro contre remise d'un premier ticket Devant le deuxième bureau  il faut attendre sur le parking que sa plaque d'immatriculation s'affiche sur le panneau uimineux. L'heure présumée d'appel est indiquée sur le ticket (entre 11h00 et 12h00 dans notres cas). A 11h35 nous sommes appelés il faut présenter le 1er ticket + passeport + carte grise et payer 3 € contre remise d'un autre ticket en 2 exemplaires Le guichetier nous intime l'ordre: "Go to the border".Il faut traverser la ville, suivre les panneaux "Border station" et prendre la file d'attente avec sa voiture. Quand vient son tour il faut choisir le corridor vert si on n'a rien à déclarer au dela de ce qui est permis, si non corridor rouge.
4. 1er contrôle : passeports + carte grise + un exemplaire du 2 eme ticket + visite sommaire de la cellule (apparement pour vérifier qu'il n'y a pas de passager clandestin).
5. 2 eme contrôle : Passeports + carte grise et remise de documents en cyrillique à remplir et là : moment d'angoisse, on se dirige vers le contrôle suivant.
6. 3 eme contrôle : Passeport + carte grise + dernier exemplaire du 2 eme ticket + fouille rapide de la cellule en faisant ouvrir placards et frigo. On profite de la file d'attente pour tenter de remplir les formulaires mais le cyrillique cela ne s'improvise pas vraiment. Un estonien comprenant notre embarras revient avec le même formulaire en anglais, tout de suite ç'a détend !
7. Alors que nous remplissons péniblement nos formulaires un brave estonien vole à notre secours et saisit un exemplaire, coche 'NIET' partout + une grosse rature au verso réservé aux objets à déclarer en nous faisant comprendre que moins on en met moins on et embêté. Nous décidons de déclarer tout de même les objets emportés.
8. 4 eme contrôle : présentation des formulaires remplis en 2 exemplaires, un nous est remis dùment tamponné (à conserver précieusement pour la sortie). Les visas aussi sont tamponnés, on prend le volant et là on jubile on ce dit que ca y est on est en Russie. On fait 500 mètres...
9. 5 eme contrôle : à la différence des contrôles précédents une souriante douanière se présente à nous et nous demande nos passeports. Intriguée elle nous demande d'ouvrir la cellule. Un rapide coup d'oeil pour satisfaire sa curiosité, avec un grand sourire elle nous fait signe de passer.
10. Il est 14h15 il nous aurra fallu 4 heures pour franchir la frontière.

Désolé mais on a pas osé prendre de photos !

• Vers 18h00 nous arrivons à notre bivouac à St Petersbourg situé à 2 stations de métro du centre ville sur les pelouses de la "House Culture Progress".  Nous sommes acceuillis trés chaleureusement par le directeur qui tire une rallonge par une fenétre pour notre raccordement. Comme nous devons procéder à l'enregistrement de nos visas dans les 7 jours, celui-ci se propose de nous accompagner en ville pour ce faire. Ce ne sera pas possible avant Lundi puisque nous sommes samedi.

01/06 et 02/06

• 0 kms / 3591
• Comme nous sommes bloqués à Saint Petersbourg jusqu'a Mardi pour l'enregistrement des visas, guide en poche, nous visitons la ville (Best-off à venir)

Saint pétersbourg, attention un monument peux en cacher un autre !

Comme on peux le lire dans beaucoup de guides ce qui frappe en premier c'est la multitude, le gigantisme et le parfait état de conservation des monuments (voir Best-off sur St Pétersbourg) de même que l'élégance et la beauté des femmes russes et le format XXL des hommes.

En effet en dépit de tout ce que l'on à pu entendre ou lire nous ne nous sommes à aucun moment sentis en insécurité. C,omme dans toutes les grandes villes il faut rester prudent rien de plus. Dans les lieux touristiques et plus particulièrement dans les quartiers périphériques nous avons toujours été acceuillsi avec sympathie et bien-veillance. Nous retenons de cette ville, outre sa richesse architecturale et culturelle, une ville propre aérée et verte. La circulation y est fluide, courtoise et respectueuse du piéton.

03/06

• 513 Kms / 4104
• Aprés tous le temps passé à Saint Pétersbourg pour l'enregistrement des visas, départ de bonne heure, le Def commence à avoir des fourmis dans les roues. Nous nous arretons pour la première fois sur un parking de TIR pour passer la nuit à 200 Kms de Moskva (Moscou pour les nulls). Les parking sont murés et gardés par des vigiles. D'une part on dort en sécurité et d'autre part il y a un restaurant pour les routiers et des commodités comme les toilettes et des douches propres. Un repas pour deux personnes avec une entrée ou un dessert plus un plat et une  bière pour 440 roubles soit moins de 10 euros. Par contre c'est un peu bruyant à cause du ballet incessant des camions.

04/06

• 209 / 4313
• Gonflés à bloc par nos performances kilométriques de la veille nous prenons la route de bonne heure avec pour objectif de contourner et de dépasser Moscou de 300 kilométres.
• Aprés 17 kms le voyant de la batterie s'allume et la voiture se met à chauffer. Nous nous arrêtons sur le bas coté et constatons que la courroie accessoires, celle qui entraine l'alternateur et la pompe à eau à laché. En fait la courroie est en bon état mais c'est la poulie de la pompe à eau qui est sortie de son axe, coup de chance celle-ci est restée gentiment dans le compartiment moteur.
• 4h00 plus tard nous repartons après avoir remis en place la poulie et la courroie mais l'axe de la poulie à pris du jeu, il faut la faire remplacer. Sympatique et toujours prêt à rendre service comme semblnte l'être tous les russes que nous avons cotoyé jusque là, voyant un étranger en panne, une voiture c'est arretée. En 2 temps 3 mouvements il appele le concessionnaire Land Rover sur Moscou et prévient de notre arrivée puis rentre sur notre GPS l'itinéraire pour le rejoindre.
• A 18h00 nous sommes au garage. Aprés un rapide diagnostic, il confirme que ce sera réparé demain et qu'il nous faut revenir à 09h30. Il nous indique un hotel 'le SOYUZ HOTEL' à 300 métres ou l'on peux dormir sur le parking gardé.
• Du coup on en profite pour se rendre en ville. Un des manager de l'hotel accepte contre 1000 roubles de nous emmener avec sa voiture directement devant la place rouge et nous demande de lui envoyer un SMS pour nous récupérer. Quand on vous dit qu'il sont sympas ces russes !
• La place rouge, c'est aussi magique qu'inattendu, grandiose,et demeusuré comme tout semble l'être ici, des avenues à 2 fois 4 voies des monuments énormes etc...

05/06

•  A 10h00 nous sommes au garage et les gars se mettent au boulot. Comme le Def tire à gauche au freinage on en profite pour une intervention sur les freins (Remplacement de l'étrier avant droit pour 3000 roubles).
• Tel du garage Land Rover à Moscou +7(495) 664 23 50 demander Nikolay il parle anglais. L'hotel Soyuz se trouve juste à coté, demander au gardien à l'entrée pour dormir sur le parking, nous lui avons donné 500 roubles et avons refusé qu'il nous rende la monnaie.

De Saint Pétersbourg à Moscou et jusqu'à Nizhniy-Novgorod soit environ 1500 Kms la route est monotone, de grandes lignes droites dans des forêts de résineux et bouleaux sans perspectives.

Toujours autant de camions sur des routes le plus souvent à double voies avec régulièrement des tronçons en cours de rénovation qui, du fait de l'abscence de réseau secondaire permettant une déviation, occasionnent des bouchons de plusieurs kilomètres.

Par moments le revétement est bon puis se dégrade alors voitures et camions zigzaguent pour éviter les trous parfois énormes.

Il y a tellement de camions que la route est creusée d'ornières dont l'empattement forme des sillons paralléles de la largeur d'une roue de camion.L'écartement des sillons oblige les voitures à choisir entre celui de gauche ou de droite.

Dans l'ensemble les russes sont calmes au volant, ne s'énervent ou ne klaxonnent jamais et doublent par la droite ou la gauche dés que l'occasion se présente sans que personne jamais ne proteste, au contraire ils laissent bien volontiers les voitures se rabatre devant eux, le tout dans une ambiance bonhomme.Dans les ralentissements ils empruntent les bas cotés de la route pour remonter les files. Ainsi se forment jusqu'à deux files supplémentaires sur le bas-coté parfois très cahotique ou incliné mais toujours en générant beaucoup de poussière.

Nous nous adaptons peu à peu et ne laissons jamais indifférent avec notre yourte à roulette . Il faut dire que nous n'avons encore jamais vu de plaque étrangère à la Russie. Nous nous arrêtons sur des parkings de TIR gardés pour dormir, prendre une douche manger et faire le plein d'eau. Il faut compter environ 2 euros pour le parking autant pour une douche et 4 euros pour un repas avec une bière. D'autres services sont proposés par des dames qui tournent autour des camions le soir mais nous ne sommes pas en mesure de d'indiquer les tarifs.

Notre arrêt sur un parking occasionne toujours des moments d'échanges avec des russes toujours très conviviaux et curieux de voir des étrangers. Nous nous sommes fait pièger un soir par deux amis voyageant ensemble à bord d'une camionette et tout deux prénomés Youry Alexandrovich. Alors que nous terminions notre repas nos deux compères nous abordent (en russe) et nous offrent une vodka (une bouteille). La conversation c'est alors engagée, alternant quelques phrases en anglais à des griffonements sur des bouts de papier ponctués de gestes. La soirée se terminera à 3H00 du matin à la fin de la deuxième bouteille par de grandes accolades et une poignée de mains longues et chaleureuses avec échanges des coordonnées. Nous reprendrons la route le lendemain en début d'aprés-midi après que Youri 1er nous ai testés à l'éthilotest.

 

Depuis Nizhniy Novoro d lesphysionomies et les paysages changent, nous découvrons de grandes étendues herbeuses ou agricoles dans un relief vallonné qui annonce les contreforts de l'Oural.

07/06

• 629 Kms / 5646

• Nous nous arrêtons sur un parking de TIR pourvu d'un personnel féminin prêt à tout pour satisfaire les clients de passage. Nous sommes acceuillis par une hôtesse toute ronde et trapue éxhibant des airbags impressionnants : « Massages, massages ? « nous propose-t-elle à peine le seuil franchi. Le parking est sale, le restaurant attenant crasseux.

Maison ordinaire trés répendue dans toute la Russie

08/06

• 336 Kms / 5982

• Dès le départ le GPS ne sait plus nous indiquer notre route alors nous sortons la boussole, vu qu'il n'y a pas de panneau à l'intersection. Nous nous retrouvons sur une route sans revêtement, peu carrosable, ce ne sont que trous, bosses et ornières profondes Au bout de 75 Kms pénibles, nous retrouvons la route normale et l'usage du GPS, Ouf ! Tout cela pour tomber sur un interminable bouchon 15 à 20 kms dont nous sortons en roulant à la Russe sur le bas-côté. En 10 heures nous ne ferons que 336 Kms pour ous arréter juste après De Saint Pétersbourg à Moscou et jusqu'à Nizhniy-Novgorod soit environ 1500 Kms la route est monotone, de grandes lignes droites dans des forêts de résineux et bouleaux sans perspectives.

  Toujours autant de camions sur des routes le plus souvent à double voies avec régulièrement des tronçons en cours de rénovation qui, du fait de l'abscence de réseau secondaire permettant une déviation, occasionnent des bouchons de plusieurs kilomètres.

  Par moments le revétement est bon puis se dégrade alors voitures et camions zigzaguent pour éviter les trous parfois énormes.

  Il y a tellement de camions que la route est creusée d'ornières dont l'empattement forme des sillons paralléles de la largeur d'une roue de camion.L'écartement des sillons oblige les voitures à choisir entre celui de gauche ou de droite.

  Dans l'ensemble les russes sont calmes au volant, ne s'énervent ou ne klaxonnent jamais et doublent par la droite ou la gauche dés que l'occasion se présente sans que personne jamais ne proteste, au contraire ils laissent bien volontiers les voitures se rabatre devant eux, le tout dans une ambiance bonhomme.Dans les ralentissements ils empruntent les bas cotés de la route pour remonter les files. Ainsi se forment jusqu'à deux files supplémentaires sur le bas-coté parfois très cahotique ou incliné mais toujours en générant beaucoup de poussière.

  Nous nous adaptons peu à peu et ne laissons jamais indifférent avec notre yourte à roulette . Il faut dire que nous n'avons encore jamais vu de plaque étrangère à la Russie. Nous nous arrêtons sur des parkings de TIR gardés pour dormir, prendre une douche manger et faire le plein d'eau. Il faut compter environ 2 euros pour le parking autant pour une douche et 4 euros pour un repas avec une bière. D'autres services sont proposés par des dames qui tournent autour des camions le soir mais nous ne sommes pas en mesure de d'indiquer les tarifs.

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• Notre arrêt sur un parking occasionne toujours des moments d'échanges avec des russes toujours très conviviaux et curieux de voir des étrangers. Nous nous sommes fait pièger un soir par deux amis voyageant ensemble à bord d'une camionette et tout deux prénomés Youry Alexandrovich. Alors que nous terminions notre repas nos deux compères nous abordent (en russe) et nous offrent une vodka (une bouteille). La conversation c'est alors engagée, alternant quelques phrases en anglais à des griffonements sur des bouts de papier ponctués de gestes. La soirée se terminera à 3H00 du matin à la fin de la deuxième bouteille par de grandes accolades et une poignée de mains longues et chaleureuses avec échanges des coordonnées. Nous reprendrons la route le lendemain en début d'aprés-midi après que Youri 1er nous ai testés à l'éthilotest.

• Depuis Nizhniy Novorod les physionomies et les paysages changent, nous découvrons de grandes étendues herbeuses ou agricoles dans un relief vallonné qui annonce les contreforts de l'Oural.

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09/06

• 354 Kms / 6336

• Ici nous sommes à heure française + 4.

  Nous partons pour Ekaterinbourg, considérée comme le portail de l'Asie, par une route peu bosselée.

•  Lors de notre entrée en Russie nous aurions du souscrire une assurance pour le véhicule mais celle-ci ne nous a pas été proposée. Comme notre carte verte nous couvre que jusqu'à l'Oural nous nous mettons en quête d'un assureur, pas facile quand on ne parle pas le russe. Heureusement, les russes sont très serviables. Nous nous adressons à une banque à Ekaterinburg (la Société Générale pour ne pas la nommer). Le personnel de la banque fait des recherches sur internet et nous donne une adresse, griffonnée sur un papier « Rennaissans, Khokhryakova ulista 74 » avec l'aide de passants, nous finissons par trouver. Rennaissans est en fait la translitération du russe Peheccahc (il suffit juste de savoir que le P si dit R, que le H est un N et le C un S, facile. Comme partout en Russie il semble que l'on emploie beaucoup de petit personnel pour ne pas faire grand chose. Le cabinet d'assurance n'échappe pas à le régle, je pénétre dans une salle d'acceuil ou deux canapés se font face occupés par sept ou huit personnes dont la moitié est endormie et là, je comprends que l'attente risque d'être un peu longue. Dans le prolongement des canapés se tient un employé à son bureau, faisant office d'accueil et qui somnole en regardant de temps en temps par la fenêtre.

• Aprés 1h30 je suis reçu par Dimitri qui parle un peu anglais. Il m'explique qu'il faut d'abord faire traduire mon passeport et ma carte grise. Me voyant dans l'embarras il propose de s'en occuper et qu'il faut que l'on revienne demain.

  Coordonnées de l'assurance : N 56° 49.574 : E 60° 35.651

10/06

• 172 Kms /6508

  La traduction des documents coute 2800 roubles et le contrat d'assurance pour un mois 2400 (environ 50 euros)

  La signature du contrat sera faite à la terrasse d'un café après que le véhicule soit photographié. Nous reprenons la route à 16h45 après la trditionnelle photo avec Dimitri et l'échange de nos coordonnées personnells. Pour un contrat de 50 euros Dimitri aura travaillé un jour et demi, fait deux aller et retour en ville et l'avance des frais pour la traduction des documents, quand on vous dit que le Russes sont très sympatiques et serviables.

11/06

• 543 Kms / 7051

• Cette fois nous sommes en Asie. Aujourd'hui, il pleut, il fait 18°.

• Nous sommes un peu inquiets car entre un départ retardé de deux jours, deux jours de retard pris à St Pétersbourg pour l'enregistrement des visas, un jour perdu à Moscou pour des problèmes mécaniques et un jour à Ekaterinburg pour l'assurance la semaine supplémentaire que nous avions prévue a fondu aussi vite que les russes descendent une bouteille de vodka.

• Départ 10h00 avec l'intention d'avaler du kilomètre. Malgrés un arrêt à un petit garage de village pour la vidange ou il a fallu avec la voiture du garagiste courrir en ville acheter de l'huile, nous accomplirons notre missions du jour en parcourant plus de 500 kilomètres.

 Les garagistes

12/06

• 439 Kms / 7490

• Il fait 26 ° avec un vent qui depuis Moscou vient du nord-est et ne facilite pas notre progession. Nous ne dépassons pas les 80 Km /H (sans vent) à cause des trous sur la chaussée et pour limiter notre consommation qui oscille entre 11,2 Litres et grimpe jusqu'à 14,4 si on tire sur la bête.

• Lors d'un arrêt pour boire un café, nous faisons la rencontre d'un couple de corréens ( Choi Dae Hwa : http://babzue.bmog.me) qui se dirige vers l'europe à bord d'un petit camping-car Toyota.

  Premier contrôle de police par un policier sympatique qui nous arrête alors que nous doublions (Fred) un camion sans avoir vu le panneau d'interdiction. Après un simple contrôle de nos passeports et cartes d'immigration il nous laissera repartir sans amende et avec un grand sourire. Nous prenons une heure de plus avec la France : + 5 heures.

• Arrêt pour la nuit sur un excellent parking TIR goudronné, avec de vraies douches, de vrais sanitaires propres, un magasin d'alimentation, et une laverie. (coordonnées : N 55°03 : E 74°55.5 110 Kms après Omsk sur la M51 en direction de Novosibirsk)

13/06

• 654 Kms / 8144

• Lors d'un arrêt pour piqueniquer nous faisons la rencontre d'un couple d'allemands, Astrid et Sven, en route pour un tour du monde, visiblement pas pressés puisqu'ils sont partis il y a 2 mois. Ils comptent rejoindre la Thailande en novembre ou décembre pour y travailler et financer la suite de leur voyage. Ils comptent passer par la Mongolie, la Chine, le Tibet et faire le tour de l'Inde ( vous pouvez les suivres sur www.rightbeyondthehorizon.com). Ils voyagent à bord d'un impressionnant camion Australien sur lequel ils ont posé une solide caravanne. Ils sont à la recherche d'un garage sérieux car ils n'ont plus de freins à l'arrière. Le tambour du frein arrière gauche est en morceaux et la durite de frein est déconnecté, Heureusement les circuits de l'avant et de l'arriere sont indépendants.

 Le camion des allemands                                                                                  Entretien courant sur une rampe en libre-servise au bord de la route

14/06

• 389 Kms / 8533

• Grasse matinée, départ 11h30, il fait 31°.

  Graçe à des coordonnées collectées sur un blog, nous nous arretons pour la nuit au bord d'une rivière pour bivouacer. Bien que les TIR soient très pratiques nous nous arrétons de bonne heure pour ce bivouac au bord de l'eau à la sortie de Mariinsk (coordonnées: N56°12.692 E87°46. 436).

  Aprés quelques courses faites en ville nous dégustons innocement nos premières grillades.

  Nous ne pouvions soupçonner que à peine une demi heure plus tard nous serions en slip en compagnie de cinq russes fort sympatiques. En effet alors que nous terminions notre repas Dimitri et Vitali nous rejoignent pour nous proposer un verre de Merlot de Beziers puis nous convient chez le voisin. A peine rentrés ils nous dirigent vers le sauna et c'est en slip que nous faisons connaissance de nos hôtes. Les Russes sont comme cela ils ne s'embarassent pas de de formalités et vous invitent sans chi-chi chez eux simplement pour passer un moment et faire connaissance.

15/06

• Kms 525 Kms / 9058

• Depuis 2000 kms la route est bonne et comme nous avions tablé sur une moyenne de 230 Kms par jour, nous avons ratrappé notre retard. Nous sommes depuis deux ou trois jours en Sibérie Occidentale, le paysage est moins monotone et plus valonné. Il ya également beaucoup moins de circulation et donc de camions.

• Bivouac au milieu des champs, loin de la route dans un bosquet de bouleaux.

16/06

• 247 Kms / 9305

• Etape à Kansk, pour faire du change à la banque.

• Voyant notre embarras, Paul, ancien caporal cazaque nous prête assistance. Fidéle à l'hospitalité du pays il nous invite à boire un verre de vin russe et nous montre fiérement son arsenal d'armes à air comprimé ainsi qu'une arbalette. Il nous accompagnera sur la route d'Irkousk sur 20 kms 

• avant de nous quitter avec émotion.

 

17/06

• 402 Kms / 9707

• En route vers Ikousk dans un paysage monotone de forêts de bouleaux sur un relief plus valonné que parcourent des routes cahoteuses en cours de rénovation.

18/06

• 352 Kms / 10059

• Irkousk est atypique par ses jolies maisons de bois joliment décorées qui bordent de larges avenues. Nous squatons dans la rue une connexion WIFI non sécurisée pour la mise à jour du blog et consulter nos mails.
• Fort de notre expérience à Moscou et compte tenu de l'heure tardive pour trouver un bivouac loin de la ville nous trouvons un hotel (A3C 555) à la sortie de la ville qui accepte que nous bivouaquions sur son parking fermé. Nous avons pu bénéficier d'une salle de bain spacieuse et propre ainsi que du service de blanchisserie pour le linge qui commencait à s'accumuler.

 

19/06

• 344 Kms / 10403

• Aprés une heure de route dans les bois et sans perspective, avec des pentes de 7 à 14 %, le lac Baïkal tant attendu nous apparaît subitement de la route en surplomb.

  Aprés cette magnifique première impression nous poursuivons la route qui le longe sur environ 150 Kms. Nous sommes frustré de ne pouvoir que l'apercevoir au travers de la végétation avec toujours en premier plan la voie du trans-sibérien.

  Restant sur notre faim nous nous détournons de notre itinéraire pour rejoindre le village de Posolskoe qui le borde. Ce sera notre plus beau bivouac en Russie. Nous traversons le village paisible pour rejoindre la plage et faisons escale au bord du lac au pied d'un magnifique monastére orthodoxe.

  Nos seuls compagnons seront des vaches en liberté et des mouettes ayant repéré les poissons du baikal qui grillent sur le barbecu. Le cadre est splendide avec d'un coté le coucher de soleil sur le Baikal, et de l'autre les montagnes. (N 52°00.943' / E 106°10.470').

Autres photos du Baikal voir le Best-Off

20/06

• 426 Kms / 10829

• Dernier jour en Russie, nous faisons une étape rapide à Ulan-Ude, le temps de faire quelques courses nous confions à la gigantesque représentation de bronze de la tête de Lénine la garde de notre yourte à roulette.

  Ne trouvant pas de bivouac à notre convenance nous décidons de poursuivre notre route jusqu'à la frontière mongole ou nous dormirons à proximité du premier poste de contrôle.

2 éme entrée en Russie 

28/07/14

• 551 kms/17 986

• Le matin au reveil, nous découvrons le cadre superbe dans lequel nous avons passé la nuit. Nous sommes sur un plateau entouré de montagnes dont certaines, au loin, sont enneigées.

  Quel beau bivouac pour notre dernier en Mongolie !

  Nous prenons la route pour rejoindre la frontière, à 11 heures. Après 60kms de route goudronnée et 40 kms de piste.

  Nous passons la frontière Mongole en 1h15 dans une ambiance décontractée, façon mongole.

• Nous nous présentons à la frontière Russe à 12h 30, à l'heure du déjeuner, où nous passons 1h30 à attendre. Nous arrivons en Russie à 15h et nous n'avons plus que 5h de décallage horraire avec la France.

  Pour combler notre retard, nous décidons de rouler de nuit. Vers minuit nous nous engageons dans un chemin à la recherche d'un bivouac et sommes interpelés par Ivan sortant de sa maison à proximité du chemin. Nous lui expliquons notre situation et il nous propose pour la nuit un de ses chalets en location, faits en rondins de bois, construits par sa famille. Nous acceptons sa proposition.

  ( Coordonnées GPS du lieu : N 50°C , 26''181' E 85°C , 36'' et 200 mètres plus haut par un chemin )

29/07/14

• 741 kms/18 727

• A notre lever, Ivan s'éxprimant très bien en Francais après avoir étudié notre langue durant un an à Moscou, nous propose de goûter l'hydromel de sa production et un fromage artisanal fumé, spécifique à sa région.

  Nous traversons l'Altai côté russe en longeant une très belle rivière dans des paysages boisés que nous n'avions plus vus depuis un long moment.

  Lors d'une halte, nous faisons la connaissance de deux hongrois travaillant à la préservation des aigles, en collaboration avec une équipe russe.

  Nous poursuivons notre route jusqu'à Barnaul ou nous faisons une halte chez Land-Rover en raison de vibrations importantes dans le volant depuis l'accident. Arrivés sur les lieux à 19h30, ils rapellent le mécanicien chez lui pour nous dépanner. Nous quittons le garage vers 21h après le remplacement des 2 rotules de direction.

• Pour ne pas cumuler encore du retard nous décidons de rouler de nuit pour rejoindre la frontière que nous atteignons à 4h00 du matin et où nous bivouaquons.

  

 3 éme entrée en Russie 

18/08/2014

• xxx Kms /

19/08/2014

•  xxx Kms
• Toute la journée, la visibilité est réduite en raison des particules dans l'aire soulevées par le vent qui par endroit forme des mini tornades

La suite sur la page de le Géorgie

Ce que nous avons aimé en Russie :

• la faculté des russes à fraterniser, à se rendre toujours disponbles pour aider, sans même avoir à le leur demander, à vous inviter chez eux sans manière.

• L'ambiance tranquille même dans les villes.

• Leur connivence pour partager l'espace sur la route

• le savoir vivre ensemble.

• la propreté des grandes villes

• le prix de gasoil (32,5 roubles le litre en moyenne soit 0,69 euro le litre)

Ce que nous avons le moins aimé :

• la lourdeur administrative

• l'état des routes surtout dans l'ouest